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Nouveau doctorat en travail social à l'UQAM

De nouveaux rapports sociaux sont en train de se dessiner dans un contexte de diversité sociale, culturelle, religieuse et intergénérationnelle.

À compter de l'automne 2014, l'École de travail social de l'UQAM accueillera sa première cohorte de doctorants. L'UQAM vient en effet de se joindre à l'Université de Montréal et à l'Université McGill qui offrent, depuis 1996, un doctorat conjoint en travail social. Ce regroupement est unique au monde. Seule l'Université Laval offre un autre doctorat dans ce champ du savoir.

«Plutôt que de créer un programme distinct, nous avons jugé qu'il valait mieux s'associer à l'Université de Montréal et à l'Université McGill pour former un seul pôle d'attraction», explique la professeure de l'École de travail social Michèle Charpentier, à l'origine du projet avec ses collègues Henri Dorvil et Lucie Dumais. «Il était logique que ces trois institutions unissent leurs forces, puisque leurs chercheurs collaborent déjà entre eux dans le cadre de projets de recherche communs», observe Henri Dorvil.  

En 1996, l'UQAM a créé un programme de maîtrise en intervention sociale, converti en une maîtrise en travail social, il y a 10 ans environ. Cette maîtrise est devenue particulièrement populaire, y compris auprès d'étudiants venant d'autres disciplines des sciences humaines et sociales. «Chaque année, nous recevons 175 à 200 demandes d'admission, mais nous ne pouvons en accepter qu'une cinquantaine, précise Lucie Dumais, responsable à l'UQAM du doctorat conjoint. Certains étudiants veulent se spécialiser en intervention sociale, tandis que  d'autres sont davantage intéressés par la recherche. Le doctorat s'adresse justement à ces titulaires de maîtrise dans différentes disciplines ainsi qu'aux travailleurs sociaux et aux responsables de programmes et de politiques dans les ministères qui souhaitent approfondir leur formation.» Même les étudiants de l'Europe francophone sont susceptibles d'être intéressés. «Dans des pays comme la France et la Belgique, le travail social ne s'enseigne pas à l'université», note Henri Dorvil. 

Développer une culture de la recherche

Le nouveau programme a notamment pour objectif de stimuler la recherche dans des domaines ou sur des thématiques faisant l'objet de préoccupations sociales : transformation de l'État-providence, économie sociale, pauvreté et exclusion, logement social, gérontologie, santé mentale, programmes gouvernementaux, intervention sociale. «Il est important de développer une culture de la recherche en travail social, soutient Lucie Dumais. Nous pourrons relever ce défi en formant des chercheurs universitaires de haut niveau, mais aussi des cliniciens chercheurs, qui contribueront à développer de nouvelles connaissances et à évaluer les pratiques d'intervention et les politiques sociales.»

Michelle Charpentier estime que de nouveaux rapports sociaux sont en train de se dessiner dans un contexte de diversité sociale, culturelle, religieuse et intergénérationnelle. «Ces rapports, dit-elle, risquent d'affecter les groupes les plus vulnérables de notre société, mettent en jeu les valeurs de justice sociale et de solidarité et interpellent les pouvoirs publics.»

Le domaine des pratiques en travail social  pourrait par ailleurs subir d'importants changements. La loi 21, qui modifie le Code des professions dans les domaines de la santé mentale et des relations humaines, est en voie de redéfinir et de circonscrire les champs d’exercice de différentes professions, dont celui des travailleurs sociaux.

Une couleur uqamienne

Les doctorants suivront les cours tantôt dans une université, tantôt dans une autre, en fonction de leurs intérêts de recherche et des champs de spécialisation de chaque établissement. L'École de travail social apportera au programme une couleur qui lui est propre. «Notre expertise est clairement associée à un type d'intervention centrée sur le changement social, souligne Michèle Charpentier. Nous nous distinguons par nos liens avec les milieux de pratique, en particulier avec les groupes communautaires qui interviennent auprès des jeunes en difficulté, des groupes de femmes ou des aînés. Pour nous, la production des connaissances doit se faire avec et pour les communautés.»

Les perspectives d'emploi pour les futurs diplômés sont variées. Non seulement les universités ont-elles besoin de docteurs en travail social pour enseigner et faire de la recherche, mais les organismes publics – centres jeunesse, agences de la santé et des services sociaux, services cliniques, établissements hospitaliers ou de réadaptation, centres affiliés universitaires, ministères provinciaux et fédéraux  – ont aussi besoin de spécialistes pour faire de la consultation et de l'intervention sociale, pour concevoir et évaluer des politiques, ainsi que pour gérer des programmes.

4 novembre 2013
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